Table ronde entre Jacques BREL, Georges BRASSENS et Léo FERRE. La photo est célèbre mais écoutez ce qu'ils se disent, notamment à propos de l' ANARCHIE.. A MÉDITER : "Je ne peux pas militer pour quelque idée que ce soit car je ne serais pas libre (dixit Léo Ferré). Et je crois que Brassens et Brel sont comme moi..." "Je fais quelque chose auprès de mes voisins, de mes amis, dans mes petites limites (dixit Georges Brassens). Je pense d'ailleurs que c'est aussi valable que si je militais quelque part..." ------------------------ TRANSCRIPTION (à l'usage notamment des personnes malentendantes ) (...) - Vous avez tous, à un moment ou à un autre de votre existence, ou même encore maintenant, flirté avec les mouvements anarchistes ou libertaires... Pour Brassens ce fût une époque, pour Brel un surnom, et pour Ferré c'est encore une cause militante, un prétexte à des récitals presque insurrectionnels... FERRÉ : Non ! Je ne suis pas, je ne peux pas être un militant. Je ne peux pas militer pour quelque idée que ce soit car je ne serais pas libre. Et je crois que Brassens et Brel sont comme moi, parce que l'anarchie est d'abord la négation de toute autorité, d'où qu'elle vienne. L'anarchie a d'abord fait peur aux gens, à la fin du XIXe siècle, parce qu'il y avait des bombes. Après ça les a fait rigoler. Ensuite, le mot anarchie a pris comme un goût mauvais dans la bouche des gens. Et puis, depuis quelques mois, singulièrement depuis mai, les choses se sont remises en place. Je vous ...
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